Aujourd’hui, 1 femme sur 9 est confrontée, avant ses 75 ans, au cancer du sein[1]. Chaque année, en Belgique, plus de 10 500 nouveaux cas se déclarent et 2 280 femmes touchées perdent leur combat contre la maladie[2]. Des chiffres qui donnent le vertige et qui pousse de nombreuses associations comme Think Pink à ouvrir largement la discussion sur le sujet. Sensibilisation, accompagnement, soins, prévention, dépistage… Toute une série de questions qui trouve heureusement réponse grâce aux associations de lutte contre le cancer. Reste la question, encore souvent taboue, du coût financier… Désormais, 1 femme sur 4 éprouverait des difficultés à payer les factures liées au traitement de leur cancer du sein[3]. Pourquoi ? Combien coûtent réellement les traitements à court, moyen et long termes ? Et surtout, comment y faire face ?
Le cancer du sein : pourquoi ça coûte cher ?
Si le traitement d’un cancer du sein coûte cher, c’est parce qu’il ne se limite pas à la prise en charge physique de la tumeur sur un laps de temps bien déterminé. Outre des frais médicaux déjà élevés, la patiente devra encore régler des factures liées à l’achat d’une perruque ou de turbans en cas de chimiothérapie, à l’intervention d’un chirurgien plastique pour la reconstruction mammaire en cas d’ablation, aux séances de kinésithérapeutes, psychologues, diététiciens, d’esthéticiennes, de magasins de sous-vêtements adaptés… La liste des dépenses liées au cancer du sein est malheureusement longue et les traitements durent souvent des années. Alors en fin de compte, la note devient salée et la patiente ne peut parfois tout simplement plus payer.
Heureusement, la Belgique possède un excellent système de sécurité sociale qui permet déjà d’aider financièrement les patientes atteintes d’un cancer. Sans l’intervention de l’assurance maladie obligatoire, on estime que les montants à charge des patientes pourraient avoisiner les 54.000 euros sur l’année[4] ! Grâce à l’assurance obligatoire, ce montant diminue entre 2.000 et 6.750 euros. Une aide précieuse… mais pas suffisante. L’association Kom op tegen Kanker a d’ailleurs démontré en 2011 que le cancer peut conduire des personnes ayant un revenu moyen à la pauvreté en quelques mois[5]. En cause : l’explosion des prix des traitements pré, post opératoires et ambulatoires combinée à l’impossibilité d’aller travailler pour la plupart des patientes dont le revenu mensuel diminue dès lors fortement.
Des difficultés financières accrues par l’incapacité de travail
À la suite d’un cancer du sein, les études démontrent qu’une femme sur deux se sent diminuée dans ses activités quotidiennes et quatre femmes sur dix tombent en dépression[6]. Outre cette difficulté à continuer à mener de front leurs vies personnelle et professionnelle, 7 femmes sur 10 ne reviennent pas travailler après leur traitement et sont donc en incapacité de travail, parfois pour une durée très longue, voire indéterminée. Un fameux enjeu psychologique et financier qui reste difficile à gérer pour la plupart des patientes.
Des solutions existent heureusement, comme l’assurance perte de revenus qui est parfois prise totalement en charge par l’employeur. Mais toutes les patientes ne sont malheureusement pas logées à la même enseigne et certaines disent même ressentir du jugement, du mépris et de l’incompréhension de la part de leur employeur.
Des frais qui durent dans le temps…
Le cancer du sein, comme tous les autres cancers, est vu par les patientes comme un volcan endormi qui pourrait se réveiller à n’importe quel moment. Et provoquer de nouveaux dégâts physiques, psychologiques et financiers. Même si le cancer du sein, dépisté tôt, est souvent bien maîtrisé, il n’empêche que les traitements sont longs, lourds à endurer et que des coûts liés aux soins subsistent durant des années.
À l’initiative de Think Pink, LUCAS KU Leuven a réalisé, en 2020, une enquête sur les besoins psychosociaux des femmes qui ont reçu leur dernier traitement contre le cancer du sein au maximum trois ans auparavant. La conclusion est sans appel : un tiers des participantes a connu des difficultés financières durant leur traitement et, trois ans plus tard, est encore en train d’assumer certains frais médicaux liés au cancer[7].
Quelles sont les aides financières possibles ?
Dans le cas où l’intervention de la sécurité sociale ne suffit pas et qu’une patiente ne parvient plus à faire face à ses factures médicales, de nombreuses aides existent pour la soulager financièrement.
L’assurance complémentaire
Comme son nom l’indique, elle joue un rôle complémentaire à celui de l’assurance obligatoire. Elle a évidemment un coût selon la formule choisie et doit avoir été souscrite avant le début de la maladie, mais elle permet de diminuer davantage la quote-part du patient dans ses frais médicaux et opératoires.
Le fonds cancer
Pour les habitants de la Région Flamande ou Bruxelles-Capitales, le Fonds Cancer de Kom op tegen Kanker et de la Fondation contre le cancer accorde une aide selon la situation familiale, professionnelle, etc. du patient.
Le fonds spécial de solidarité
Le FSS vient en supplément de l’assurance obligatoire et ne peut intervenir que si le patient a épuisé toutes les autres sources de possibilités de remboursements ou d’aides. Ce système est donc soumis à des conditions strictes.
Le CPAS
Dans chaque commune, un CPAS peut aider tous les patients atteints d’une maladie grave dans leurs démarches administratives et dans le paiement de certaines factures.
L’intervention majorée
Dans certains cas et selon la situation personnelle de l’intéressé, l’intervention majorée pourra s’appliquer. Elle permettra d’obtenir un remboursement plus élevé de certaines factures, de diminuer la quote-part personnelle du patient ou de l’aider à payer ses factures d’énergie, par exemple.
Le régime du tiers payant
Si la situation financière du patient est temporairement difficile, celui-ci peut demander à ne payer que le ticket modérateur du médecin. Le système du Dossier médical global est aussi intéressant car il permet d’obtenir, de la mutuelle, une réduction de 30% sur la quote-part personnelle.
L’assurance cancer : une tranquillité d’esprit
Pour aider les patientes et leur famille à faire face à toutes ces questions financières concernant le cancer du sein, April Belgium a mis en place une formule d’assurance très spécifique : Elitis Life Protect(+) de Vitis Life. Pour une contribution annuelle modique, chaque personne atteinte d’un cancer peut recevoir une avance financière substantielle qu’elle pourra utiliser comme il le souhaite : combler une perte de revenus, payer des frais non remboursables, acheter des équipements spécifiques liés à son traitement… et même utiliser ce montant pour passer des moments de détente en famille ! Souscrire à ce type d’assurance, c’est la garantie de conserver son autonomie dans sa vie quotidienne et surtout de protéger sa famille de très gros frais liés à la maladie[8].
Choisir Elitis Life Protect(+) c’est choisir une solution innovante
Une personne qui, dans son entourage, connaît malheureusement des cas de cancer y pensera forcément : qu’adviendra-t-il en cas de décès ? Comment mettre sa famille à l’abri des risques ? Face à ces questionnements, souscrire à une bonne assurance vie est toujours conseillé pour protéger ses proches de soucis financiers importants. Elitis Life Protect de Vitis Life a mis en place une garantie spécifique en cas de cancer diagnostiqué. Grâce à elle, l’assurance interviendra pour rembourser jusqu’à 24 fois la mensualité du prêt hypothécaire en cours avec un maximum de 60.000 euros alors que l’assurance décès Elitis Life Protect + débloque, en cas de cancer diagnostiqué, un capital équivalent à 30% du capital décès assuré ! De quoi faire face à beaucoup de soucis financiers et gagner en sérénité pendant cette période pénible et difficile.
En savoir plus sur la garantie cancer
Il s’agit ici de publicité au sens de l’arrêté royal du 25 avril 2014 imposant certaines obligations en matière d’information lors de la commercialisation de produits financiers auprès des clients de détail. Pour toutes informations complémentaires concernant les caractéristiques et exclusions principales de ce produit, vos droits et obligations, veuillez consulter les Conditions Générales et la Fiche d’Information Financière avant de souscrire. Ces documents sont disponibles auprès de votre intermédiaire d’assurances, sur www.april-belgium.be ou gratuitement auprès d’APRIL Belgium. Les cas de cancers exclus sont les suivants : a) les cancers classés histologiquement comme l’un des suivants : – non-invasive – cancer in situ – tumeurs pré-malignes tels que thrombocytémie et polycythémie rubra vera b) cancer de la prostate, sauf si celui-ci a au moins progressé à la catégorie T2N0M0 de la classification TNM ou à un score Gleason supérieure à 6 c) les tumeurs bénignes d) les tumeurs non malignes du cerveau e) les syndromes myélodysplasiques f) les maladies myéloprolifératives, à l’exclusion de la leucémie g) tout cancer de la peau, autre qu’un mélanome, en l’absence de métastases.
[1]https://www.lavenir.net/actu/belgique/2021/10/25/le-cout-du-cancer-du-sein-encore-trop-eleve-pour-les-patientes-472DNLIGCVHALCSCLRFL72HHBE/
[2] https://pink-ribbon.be/fr/sur-le-cancer-du-sein/cijfers-over-borstkanker-1
[3] https://www.lavenir.net/actu/belgique/2021/10/25/le-cout-du-cancer-du-sein-encore-trop-eleve-pour-les-patientes-472DNLIGCVHALCSCLRFL72HHBE/
[4] https://www.lavenir.net/actu/belgique/2021/10/25/le-cout-du-cancer-du-sein-encore-trop-eleve-pour-les-patientes-472DNLIGCVHALCSCLRFL72HHBE/
[5] https://www.think-pink.be/fr/Cancer-du-sein/Entre-espoir-et-d%C3%A9sespoir/Combien-co%C3%BBte-mon-traitement
[6] https://www.lavenir.net/actu/belgique/2021/10/25/le-cout-du-cancer-du-sein-encore-trop-eleve-pour-les-patientes-472DNLIGCVHALCSCLRFL72HHBE/
[7] https://www.think-pink.be/fr/Cancer-du-sein/Entre-espoir-et-d%C3%A9sespoir/Combien-co%C3%BBte-mon-traitement
[8] https://april-belgium.be/fr/nos-solutions/famille/